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Prenez un Buggy Baboulin, un LM1, un ticket de bateau et quelques commodités d'avance, et vous obtiendrez un voyage plus que passionnant dont pas mal d'entre nous rêvent... Merci à Estevan pour le texte et les photos, et à sa fille pour la correspondance !
Maroc 2004
9 mai 2004, port de Sète, fin d’après-midi. Un buggy Baboulin stock avec un 1'600 double admission monté d’un carburateur Weber progressif 32-36, et un filtre de 206 Junior et un LM 1 monté d’un 1'600 simple admission sont en train de piaffer d’impatience devant le bateau qui doit leur faire traverser la mer Méditerranée direction une des pointes de l’Afrique, Tanger, Maroc.
Pendant ces 2 nuits en mer, nous rencontrerons une personne qui s’intéresse à nos drôles d’engin. Et pour cause, c’est un ami de René Baboulin, le concepteur de mon buggy ! Lui aussi part sur les pistes marocaines avec un 4x4. Le jour se lève, on arrive enfin. Les roues prennent contact avec ce sol aride, et les aventures vont commencer… Nous rallierons Tanger à la ville impériale de Meknès ou nous passerons notre première nuit d’hôtel.
Nous allons passer aux choses sérieuses, nos buggy's vont enfin se faire un peu plaisir, car nous quittons la "route" pour attaquer les pistes sauvages. Au fait, les routes se composent d'une seule voie. Donc lorsque l'on doit croiser, on joue à la dégonfle en faisant attention de ne pas partir dans un trou ou un ravin ! C'est clair, il faut rester prudent mais on joue ! Et rencontrer une camionnette de face et attendre qui va quitter la piste pour laisser passer l'autre, c'est marrant !!
Ensuite, nous irons voir les dunes de Merzouga, les plus grandes dunes du Maroc, direction Zagora par la route au lieu des pistes sauvages prévues en raison d'une tempête de sable .
Jusque là, pas grand-chose à dire de nos véhicule, puisqu'ils se comportent à merveille ! Malgré les quelques frayeurs des
passages abruptes de l'Atlas, rien de bien marquant...
Et on attaque la partie la plus technique, et là, les déboires commencent. Chaque village traversé, nous sommes non pas accueillis, mais assaillis par les enfants qui n'ont pas l'habitude de voir passer des voitures tous les jours. De plus, des touristes, avec ces étranges véhicules !! Alors il faut rouler prudemment car ils vous sautent carrément dessus.
Ça devient dur, on se fait des étapes de 200 à 300 km par jour, on commence à prendre conscience de la rudesse du désert
et de ce que doivent éprouver les coureurs du Dakar !
Jusqu'à Tzenakht, et c'est la fin des pistes, déjà... Nous allons décider de faire construire une tow-bar pour tracter définitivement le LM qui souffre méchamment.
En plus d'avoir perdu à tour de rôle, les phares et les 2 rétroviseurs, nous nous apercevrons une fois rentré en France qu'en plus, le châssis est fendu sous le frein à main, jusqu'à mi haute de la poutre...
Ensuite, nous irons visiter Âit-ourir, banlieue de Marrakech, et Marrakech même ou il vaut mieux laisser la voiture à
l'extérieur. Croiser dans des grandes avenues des mobylettes, des chars tirés par des ânes et des camionnettes d’où tout
dépasse dans une anarchie la plus totale, est un exercice que seul les natifs peuvent se permettre d'affronter !
Voilà pour ce périple, l'adresse de l'association qui l'organise :
ASSOCIATION LES TOUAREGS DU MIDI
LA FRAISSE
11 320 MONTMAUR
tel : 06 98 44 68 50
fax : 04 68 60 07 10
Récit et photo : Estevan Franc
Rédaction : Stéphane Diserens