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Achat Combi Oldtimer !

Je l'ai fait il y a quelques temps pour une Ovale de 56, me revoilà partis pour l'achat d'un Combi... Alors, je me lance dans une petite page afin d'expliquer "quoi regarder" avant de se lancer...
Bien sûr, ceux qui se sant déjà lancé dans des travaux sur une Cox ou un bus savent déjà combien de suprise ces véhicules nous réservent, malgrés qu'ils aient "l'air clean" !! Alors prudence...
Je remercie encore et toujours Alex, pour ses précieux conseils...

L'histoire:

Un jeune homme passe au garage, et nous parle d'un "vieux bus" qui traîne dans une commune avoisinant Lausanne... Bien sûr, c'est toujours intéressant... Après avoir cherché, il m'accompagne pour aller le voir... Un ex-militaire, je décide de retourner le landemain pour voir de plus près...
Le propriétaire l'avait acheté à Thun à l'époque, fameuse vente aux enchères de matériel de l'armée suisse, le 1'200 d'origine affichait à ce moment là 37'000km. Il s'est marié avec, mais depuis, par manque de temps... Et pourtant, il y est énormément attaché ! On fait le tour...

Le modèle:

Voilà comment on l'apperçoit, du bord de la route, en arrivant dans le village... C'est un ancien "militaire", avec les transformations d'usages que je vais un peu décrire.

Tout d'abord, le massacre intégral. Une trape spécifique est ajoutée au haillon arrière. Orné par d'horribles feux qui sont en fait des feux "camouflages", afin de limiter le repérage aérien. Quelques bout de feraille sur le toit, vestige de la longue galerie vissée au travers, et des points de fixation des sangles...

En commençant par la gauche, on observe une petite tôle sous la charhière de porte... Eh oui, 1959, il y avait des flêches !! Bien sûr, éliminées car considérées comme parties saillantes... Et remplacées par ces horribles clignotants empruntés dans les stocks de l'armée. Sous les phares aussi, une petite plaque ronde qui abritait un phare de guerre, à faible éclairage. Un peu de mousse sur le bord de la fenêtre...

Et enfin, la plus grosse vérue, un joli chapeau, une grosse tôle bien épaisse et bien boulonnée sert de support d'antenne pour la radio... Enfin voilà, c'est bien un 1959, la plaque d'origine l'atteste, et vu comme ça, en bien bel état pour son âge. Le propriétaire l'a passé en 12V, il n'a pas roulé depuis un moment et affiche encore moins de 100'000 km. On va observer ça de plus près...

En apparence:

Vu d'ici, il est en super bon état. Une vue latérale renseigne sur le nombre de cocard qu'il a pu reçevoir. C'est une chose relativement importante, c'est très difficile d'avoir et de rendre ces grandes longueur "lisses"... Ici, c'est pas mal, il n'a pas vraiment l'air d'avoir trop souffert.

La, c'est une abération suite à une faute de moyen ou de matériel, dur a dire, m'ais l'échapement simple sortie latérale d'origine a été remplacée par un échapement de ... Cox... Et au passage, il a fallu meuler le pare-choc pour laisser dépasser les silencieux ! Rien d'iréversible ! Notez au passage les horribles feux "de guerre" de l'armée... A l'intérieur, un petit 1'200 d'origine.

Les portes latérales. Toute la serrurerie est complète, a l'exeption du haillon moteur, tout y est. Les bas de portes latérales sont la pluspart du temps, rongées par la rouille. Il existe encore des kit de réparation, mais c'est un sacré job.

Chassis:

Compte tenu des difficultés d'accés, les photos sont un peu dur à déchiffrer, mais donne un apperçu. Les points faibles sont assez faciles à regarder. Tout d'abord, les passages de roue. Ici, une tôle à déjà été soudée. Bien que ce soit fait proprement, elle n'a même pas été peinte, juste reposée par dessous. Pour une restauration, il faut l'enlever et refaire cette partie...

Ensuite, l'avant de la cabine. Ces véhicules utilitaires ont souvent subbit tous les outrages. C'était un utilitaire... On rentre avec les pieds plein de terre, mouillé, enfin, ce qui fait que bien souvent, la partie avant du bus et rongé par la rouille. de plus, la difficulté d'accés pour nettoyer... Un Combi provenant de l'armée possède un avantage, ils sont nettoyés sous l'oeil attentifs de fonctionnaires qui n'ont rien d'autre a faire que d'emmerder les soldats jusqqu'à ce qu'ils soient immaculés !! D'ou l'état souvent irréprochable des véhicules provenant de l'armée suisse ! Ici, rien de plus grave que de la rouille superficielle. Mais rien ne dit qu'il n'y a pas de surprise(s).

Les poutres et les bas de caisse. Au dire du propriétaire, les bas de caisse ont été refait, pas de défauts apparents. Les poutres longitudinales non plus, sont d'aspect assez propres, et ne présentent aucunes déformations ou trous de rouille.

Les traverses, bête noire sur ces véhicules. Elles ramassent toute la boue et ce que les roues envoyent de la route. Ici, elles paraîssent dans un excellent état. C'est assez important de les contrôler, elles sont les "côtes" qui suivent la colonne vertébrale formée par les pourtes. Et pas drôle à refaire.

Conclusion:

Voilà, j'arrive au bout du petit tour que j'ai pu faire, le Combi n'avait pas de batterie, donc impossible de le faire bouger. Après une longue conversation avec le propriétaire, il voulait le vendre sans le vendre, nostalgie... Les freins étaient à refaire (piston foutu), chose qui se fait d'office de toute façon. Je pensais en refaire le tour plus tard, afin de le faire rouler et voir ce qu'il en était du moteur et de la partie cycle. Manque de temps en cette fin d'année 2002, et un vendeur pas pressé...

Pour moi, le prix qu'il en voulait se justifiait car il avait une grande valeur sentimentale et il ne voulait pas que ce bus parte n'importe ou, il voulait le voir rouler... Il ne faut pas rêver, entre enlever toutes les abominations de l'armée, le remettre en ordre, retrouver les phares, les flêches (!!) et le restaurer complètement, il faut compter entre 10 et 15'000 Euros, selon les heures que l'on passe dessus. Donc, même si les 59 ne courrent plus les rues, je n'aurais pas offert plus de 3'000 Euro, et c'est déjà pas mal.
Après deux passages et avoir laissé un mot au proriétaire absent, il m'a appelé... Quelqu'un s'est proposé de l'acheter comme beaucoup précédemment, a fait une offre sur-élevée sans même avoir mis un genoux à terre pour savoir dans quel état il était... J'ai abandonné, ne voulant pas ajouter un prix pareil a la retauration, mais c'est dommage, encore une fois, l'argent a pris le dessus sur les sentiments, et c'est encore un bout de notre patrimoine qui est partit à l'étranger, et certainement perdu d'avance...

Coups de gueule:

Voilà, je n'ouvrirai pas le débat sur mon site concernant les prix de nos p'tites bêtes, mais ça devient sérieusement ridicule... De plus, la qualité des véhicules et surtout du "contrôle technique" entre pays font arriver à des abérations. Pour exemple, des français arrivent a proposer aux suisses ou aux allemands, des prix incroyables sur des épaves que l'on ne peut plus expertiser chez nous, bonne pour la casse ou qu'on aurait honte de donner... Tout ça fait monter les prix du milieux avec une baisse de qualité des véhicules non négligeable. Il y a pas longtemps encore: "A vendre Coccinelle 1956 avec vitre ovale (trés trés rare!), entièrement d'ORIGINE, intérieur récaro, Radio CD Pionner, moteur 1'600 spécial, rabaissée. Prix, 10'000 Euro"... Ca fait mal au coeur, c'est stupide...

 

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